Ils seront aujourd'hui dix mille participants au Palais des foires du Kram, à assister à l'ouverture du quatorzième congrès de l'Utica, dont plus de deux mille élus, représentant les différents domaines d'activité, commerce, industrie et artisanat, des représentants des organisations nationales et des invités d'honneur opérant en Tunisie et à l'étranger.

L'événement doit son importance au thème de travail choisi par le secteur privé pour les cinq années à venir, secteur qui a bénéficié à ce jour d'un soutien ininterrompu des pouvoirs publics et a connu, durant les 19 dernières années, une mutation sans précédent. C'est une période au cours de laquelle le libre-échange avec l'Union européenne sera total, à partir de janvier 2008. Et l'entreprise attirera l'attention de tous, Etat, marché, employés, concurrents tunisiens et étrangers, etc. N'est-il pas vrai que la mondialisation implique un positionnement plus significatif du secteur privé dans la dynamique économique comme étant un futur moteur de l'investissement, de l'emploi et de la croissance. La performance économique sera dorénavant tributaire d'un bon comportement de l'entreprise dans son environnement.

Il ne reste donc qu'une seule année et le congrès de l'Utica vient à pic pour apporter les dernières retouches à un processus qui a commencé depuis la signature de l'accord d'association avec l'Union européenne en 1995. Des programmes, des mesures, des actions de sensibilisation et une réelle mobilisation humaine et matérielle ont marqué les dix dernières années, pour entrer de plain-pied et avec la moindre casse, dans un nouvel ordre économique mondial, dont le rythme et les conditions interpellent tous les acteurs économiques.

C'est ainsi donc, que les thèmes de réflexion choisis pour cette rencontre, tournent autour de l'internationalisation de l'entreprise, des transactions auxquelles elle est liée et bien évidemment, des préoccupations sociales.

Tunisie: Sous le signe de la compétitivité de l'entreprise

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